Comme nous l'avons dans l'épisode précédent, l'Espagne gardait jalousement son extraordinaire Merinos et son exportation était considérée comme de la contrebande et condamner de peine de mort. Pourtant, en 1786, Louis XVI pût importer 359 têtes du fameux mouton espagnole grâce à sa parenté proche avec le roi d’Espagne 🤫 ils étaient cousins 🤫. Il les installa dans sa résidence de Rambouillet qui servait, entre autre, à acclimater les espèces exotiques. De là, les sélections spécifiques ont aboutis à créer une lignée spécifique et c'est ainsi que naquis le Rambouillet.
C’est un demi-siècle plus tard, que le Rambouillet fût introduit aux Etats-Unis d’Amérique. Reconnu pour sa robustesse et sa facilité à prospérer sur des sols pauvres et des pâtures clairsemée, son élevage s’est rapidement développé dans le nord du pays. D’autant plus qu’il a gardé de fort instinct grégaire le protégeant naturellement contre les prédateurs pouvant facilement attaqué dans ces grands espaces. En effet, ils ont tendance à dormir en un groupe resserré, contrairement à d’autres races qui vont s’éparpiller et la proie facile de tout prédateur.
Au fil des années, la race s’est adaptée à ce milieux particulier créant une nouvelle souche américaine. Très proche de son cousin français, sa laine est moins douce mais plus chaude et solide. Elle sera moins lustrée et soyeuse que la plus part des autres laine mérinos mais ses ondulations irrégulières emprisonneront plus d’air dans la fibre ce qui apportera plus de chaleur et d’élasticité à la matière.
Ceci est un exemple parmi tant d’autres, de la forte implication du Rambouillet dans le développement du mérinos dans d’autres régions du globe par des croisements et des sélections.
En France, le troupeau d’origine est resté en vase clos, aucune bêtes d’autres troupeaux ne fût apporté depuis son implantation à Rambouillet. C'est donc à l'heure actuelle un des représentant les plus proche du Mérinos primitif.
Sous Napoléon, un important projet pour développer cet élevage fût lancée dans le but de soutenir ses campagnes de guerre en apportant de la laine pour les uniformes et de la viande pour les rations.
Pendant la seconde guerre mondiale, le troupeau a réussi à être préservé des pillages et des réquisitions.
Maintenant, le cheptel ne représente que quelques centaines de bêtes et la Bergerie nationale de Rambouillet a pour principale mission de préserver l’espèce qui a une grande valeur patrimoniale.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bergerie_nationale_de_Rambouillet
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